vendredi 27 février 2009

De l'utilité pour les bretons de choisir leur Europe

La Bretagne et l'Europe : quelle histoire croisée en passant par le désenclavement de la Bretagne, les Fonds structurels européens, la contribution bretonne à l'alimentation des européens ...
La Bretagne ne peut pas rester indifférente à "ce qui se passe à Bruxelles" (voir les directives ou règlements récents ou en préparation, sur la cohésion territoriale, la pêche, l'eau, l'agriculture...)
Mais l'Union européenne compte aussi sur la Bretagne (frontière maritime de l'Europe, dynamisme agro-alimentaire, réaction à la crise ...)
Depuis Paris, le breton est parfois vu comme l'irréductible gaulois ; mais sait-on qu'il est un fougueux citoyen, amoureux de la liberté, de la nature, capable d'initiative et de ténacité, et qu'il tient de son sens de la famille et du patrimoine un solide sens des responsabilités ?

mardi 24 février 2009

Co - quoi ? !

Décidément, la mode est au non-choix et à l'aveu de l'arbitrage impossible : encore une illustration qui nous vient du Parti socialiste.
On avait déjà, dans la vraie vie, la co-parentalité (quelle drôle de chose), la co-éducation, tout ça pour introduire en fait d'autres personnes ou institutions dans un rôle non tenu par leurs détenteurs naturels.
Et maintenant, nous avons un co-porte-parole de campagne européenne (Vincent Peillon), un co-président des forums du territoire (Jean-Louis Bianco) ...
A quand les co-pains entre royalistes et légitimistes ?

mercredi 18 février 2009

Tous ensemble !

A écouter les mesures proposées aujourd'hui par le Chef de l'Etat aux organisations syndicales, on peut constater la diversité des champs d'action : sur l'impôt, sur les frais de garde d'enfant, sur le chômage partiel, sur l'appel au bon sens des banques, le donnant - donnant de l'Etat et des entreprises qui licencient ...
Les syndicats l'ont compris et on s'en réjouit : ce n'est pas en tapant sur la France qu'on la fera avancer !
L'heure est à l'exigence d'une moralisation à tous les niveaux et à l'engagement de chacun dans son métier ou son rôle social.
Des entreprises ferment, d'autres embauchent, des salariés décident de créer un ou des emplois ... et je salue la loi de modernisation de l'économie votée en août dernier, avant le déferlement de "la crise", et son volet sur "l'auto-entreprise" .
Combien ont décidé de relever le manche ?

samedi 14 février 2009

Politique familiale française : on mesure !?

Etonnant comme les médias attendaient "des nouvelles mesures" dans le discours du Chef de l'Etat : à l'Elysée, devant un parterre de familles, de militants familiaux, de responsables de caisses d'allocations famililaes, N. Sarkozy a parlé avec des remarques de bon sens.
Ce qu'il a exprimé était déjà connu dans d'autres cadres, mais la nouveauté est ici :
On mesure l'impact.
Impact financier, impact économique, impact social.
Mais attention : l'amour, le dévouement, le temps offert, se mesurent-ils ? Et ils produisent bien un résultat.
Les incohérences de notre société vont fatalement se heurter, car s'il y a bien un pilote dans l'avion, il n'y a pas un consensus assez fort sur le "modèle" social français.
En clair, si on piétine d'impatience à faire déserter le foyer, on ne pourra pas à la fois susciter un véritable investissement parental dans l'éducation de leurs propres enfants, et admirer ces mères-courage décorées de la Médaille de la Famille, qui ont contre vents et marées tenu la barre pour aimer et éduquer leurs enfants !

mardi 10 février 2009

Les partis politiques vont-ils bien choisir leurs candidats aux européennes ?

Il est permis d'en douter quand on voit les intentions de certaines têtes de liste : rendre service à son parti qui ... n'a pas trouvé d'autre idée, se mettre là en attente d'une autre place nationale, garder tel autre mandat local jugé plus intéressant pour la suite ...
NON ! Réconcilier les français et l'Europe, passera par des candidats qui ont le feu ! Pas un feu d'intégration européenne, non, un feu communicatif sur la nécessité de traiter entre européens les sujets qui sont transversaux, et de traiter au niveau national ce qui restera de la souveraineté de chaque Etat.
Un bon point à Martine Aubry avec sa charte : chaque candidat aux Européennes s'engagera "à faire tout le mandat" et à ne pas s'engager aux élections législatives de 2012. Elle a aussi fixé plusieurs critères pour le choix des postulants : "règles de non cumul" de mandat, "renouvellement", "parité" et "diversité".
La théorie est belle, reste à savoir si elle sera mise en oeuvre, et ... imitée par d'autres partis ?
Ma campagne pour devenir euro-députée pour l'OUEST continuera jusqu'au 11 mai, soir de dépôt officiel des listes ! Et après !