mercredi 26 février 2014

Parce qu'on ne peut opposer religions, vie, et couleurs

La religion laïque a une grande dévotion pour la  diversité, et un culte de l'égalité trop primaire. Elle s'acoquine parfois avec un individualisme conjugué sur le mode libertaire, et un rejet de l'expérience des anciens, rejet traduit sur le marché du travail , dans l'exclusion des vieux ou même de modèles ancestraux.
Le Label "Force Vie", présent dans les huit circonscriptions en France pour l'élection du 25 mai, ce sera au Parlement européen la cohérence d'une vision positive de l'humain et de la vie, et une autre façon de concevoir l'engagement politique. Ici, avec Kelly Citadelle-Velin, tête de liste "Force Vie" pour les DOM-TOM

samedi 22 février 2014

Vivre et travailler au pays : et pourquoi pas ?

A nous parler constamment de mobilité, d'Erasmus, et de raccourcissement des délais de transport, on en oublie ceci : Vivre et travailler au pays, c'est plus économique, plus écologique, plus familial, et c'est riche d'avenir.
L'attachement à la terre qui nous a vus naître, motive beaucoup d'entre nous : l'environnement est familier, on travaille pour l'améliorer, on s'en sent responsable, et on ne gaspille pas ces longs temps de transport prélevés sur la vie familiale et sociale, et parfois préjudiciables à notre santé.
Ceci n'est pas incompatible avec les départs au loin, départs en mer, au contraire, car le retour sur cette terre prend justement tout son sens.
C'est la revendication des bretons, des vendéens, et de tant d'habitants dans l'Ouest de la France : loin de Paris, loin de "Bruxelles", qu'on est bien, à condition que "Paris" et "Bruxelles" ne nous oublient pas et cherchent à comprendre ... Vos futurs députés européens Force-Vie le savent, et ils feront le lien, dès le 26 mai
Objectif : vivre de son travail, et avec la liberté de choisir son système de production, industrielle, biologique, autre... : un cadre européen de règles, oui, et à l'intérieur du cadre, la liberté.

mardi 18 février 2014

A cheval sur les taxes : Don Quichotte au pays de France

Pour comprendre le malaise des électeurs, regardons ce qui s'est passé pour les Centres équestres français récemment.
L'Union européenne, après négociations et consensus, adopte en 2006 la directive TVA, relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée, charge aux Etats de transposer cette décision dans leurs droits nationaux.
La France ne le fait pas, et reçoit dès 2007 une mise en demeure de la Commission européenne.
La Cour de justice de l’Union européenne, gardienne des décisions communautaires, oblige la France, en mars 2012,  à se mettre en conformité avec le système commun de TVA dans l’Union européenne, sauf à s'acquitter de l'amende prévue dans ce cas.
La France décide alors la transposition : la TVA grimpera de 7 à 20% au 1er janvier 2014...
Découvrant l'annonce, le monde équestre se mobilise avec le Groupement hippique national, et la négociation aboutit au maintien partiel d'un taux à 7% pour les contrats conclus avant le 31 décembre 2013, mais le dispositif, très complexe à mettre en œuvre, est provisoire.
"Don Quichotte" ? Où étaient nos représentants français au Parlement européen le 10 mai 2005 ? Nos représentants aux Comités des Ministres et au Sommet européen ? Personne n'a souligné la nécessité d'aménagements pour l'organisation équestre spécifique de notre pays...
Vos élus Force Vie à l'élection européenne le 25 mai 2014 : réactifs, ancrés dans la vraie vie, présents.

samedi 15 février 2014

Agro-alimentaire dans le Finistère : vivant, ayant besoin de revoir l'équilibre des normes

Ce ne sont pas toujours les règles européennes que nos entreprises incriminent : les règles imposées par la France, elle-même, sont parfois beaucoup plus contraignantes que chez nos voisins, exemple en matière de traçabilité.
Si l'intérêt de ces règles a été particulièrement illustré par la rapidité dans l'enquête sur le trafic de viande de cheval, une harmonisation minimale est nécessaire en Europe.
Des additifs alimentaires sont interdits en France : le lobby des allergiques et des médecins chercheurs est puissant. Mais ces additifs ne le sont pas en Pologne ou en Allemagne, où de plus la main d’œuvre est moins coûteuse. Résultat : lors d'appels d'offres en France, face aux produits polonais ou allemands, l'entreprise finistérienne, ou française, est désavantagée, car son produit est plus cher ... pour répondre aux normes françaises !
Depuis la directive euro­péenne de 2000 relative au rapprochement des législations des États membres sur l'étiquetage et la présentation des denrées alimentaires, et celle concernant les additifs, il est temps d'actualiser avec bon sens, et surtout d'équilibrer les contraintes...

mardi 11 février 2014

Aide internationale : du progrès dans la transparence, mais pas dans la souveraineté

L'initiative internationale pour la transparence de l'aide (IITA) trouve enfin sa mise en œuvre publique en France : longtemps opaque et source de déviances politico-financières, la politique d'aide internationale française laissait place à des logiques parfois inavouables, exemple des contrats avec les fameuses rétrocommissions, ou entreprise nationale considérée comme instrument de politique étrangère ?
Nous saluons l'ouverture d'un premier site internet, sur l'aide au Mali, où les citoyens peuvent découvrir l'existence de 52 projets auxquels sont consacrés 280 millions d'euros français sur deux ans.
Objectif : "guider la prise de décisions, faciliter la collaboration entre partenaires, lutter contre la corruption et rendre compte au contribuable". Mais cette initiative est rattachée au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et donc nécessite notre vigilance quant aux conditions posées pour délivrer l'aide : les priorités posées au niveau national sont de moins en moins prises en compte face aux Objectifs du Millénaire pour le Développement définis en 2000. 
Prenons le temps de nous informer, et parfois de remettre en cause

vendredi 7 février 2014

La joie du bénévolat sera-t-elle engloutie avec la paralysie des spectacles vivants ?

La force de nombre de nos festivals et spectacles dans la région réside dans l'enthousiasme de leurs bénévoles : mais le Ministre du Travail et celui de la Culture n'y croient pas.
Le statut pour les "intermittents du spectacle", cette spécificité française, est finalement impossible à tenir dans la durée : l'intermittence est propre au spectacle, et le produit financier d'un spectacle dépend, normalement, du plaisir qu'y ont éprouvé les spectateurs ; trop d'artistes croient pouvoir vivre de leur art.
Voilà bien ce qui gêne : le mélange des genres. Peut-on aujourd'hui être à la fois dans une relation de liberté et de dépendance ? Non.
Nos spectacles vivants concourent si bien au tissu social local, proximité inestimable où chacun  découvre sa valeur, sa place : leur vitalité, leur survie, a un prix, la gratuité. Et un résultat, pourtant publié par le Ministère de la Culture lui-même : le bénévolat, ça compte, au Puy du Fou , au Festival Inter Celtique, et ailleurs

jeudi 6 février 2014

Un toit, un abri, un logement, plutôt que des milliers de bureaux

L'évocation récente de son cri d'il y a soixante ans n'y change rien, l'Abbé Pierre continuerait encore aujourd'hui de voir construire des milliers de mètres carrés de bureaux ... Mais quel scandale !
La France est désindustrialisée, elle compte trop de fonctionnaires au prorata de sa population (sans parler du nombre excessif des missions dévolues à la collectivité publique), son secteur tertiaire est énorme, sa production agricole peine à se vendre à un prix décent pour les producteurs, l'énergie des hommes n'est plus concentrée sur la création de richesse et de bien commun, mais sur de la gestion, de l'organisation ...
Comme le souligne ce rapport, le logement insalubre comme l'absence d'un toit, la promiscuité, l'absence d'espace vital... concourent à la désocialisation, à la mauvaise santé, et au désespoir de trop nombreux concitoyens.
L'accès de tous à un habitat digne, dans lequel chacun peut retrouver les siens et trouver du repos après son travail, telle est la priorité à laquelle nous devons travailler ensemble ; ceux qui passent leur temps à concevoir des référentiels qualité en tous genres attendront : on arrête les blablas, il pleut, les enfants ont froid

lundi 3 février 2014

Tout ce qui vient du passé doit-il être jeté, et le modèle familial traditionnel avec ?

Groupes de danse ou musique folklorique, langues régionales, patrimoine ancien, ... pourquoi ne faudrait-il pas les rejeter aussi, puisqu'ils nous viennent du passé comme le modèle de la famille traditionnelle ?
C'est une étrange accusation qui touche notre bon sens aujourd'hui : homme, femme, famille, transmission de la vie, tout cela est périmé, il y a mieux maintenant.
Personne ne prétend que tout est simple, et c'est bien pourquoi des initiatives telles que celle d'Unions départementales des associations familiales sont importantes.
Mais légiférer, insuffler la déstructuration, pour créer, à la manière soviétique, l'homme nouveau, est insoutenable dans un pays de liberté comme la France, dans un continent qui a traversé tant d'épreuves comme l'Europe.
Gageons que l'européanisation des prises de conscience préserve l'avenir de nos héritiers, et que face au désarroi politique, le vote du 25 mai pour le label "Force Vie" redessinera une vie politique nouvelle.