samedi 3 mai 2014

Eleveurs de cochons de Bretagne : soumis au bien-être de Bruxelles ?

Etonnant : que nous visitions des entreprises d'agroalimentaire, de plasturgie, d'artisanat, ... ou encore cette exploitation agricole, nous entendons la même chose. L'Europe, c'est : les règles, les règles, les règles !
Ce n'est pas tant leur existence qui est remise en cause, c'est l'absence de prise en compte de la diversité des terrains d'application.
Avec Véronique L'Anthoën, agricultrice à Pleumeur Gautier (22)
"Unis dans la diversité", la devise européenne semble oublier la diversité, pour forcer sur une unité d'apparence. Même règle pour tous pour les limites d'apport d'azote dans la terre ? Non, puisque le territoire est arrosé différemment, que la culture n'a pas besoin de la même quantité, que l'agriculteur pourrait mesurer lui-même le besoin pour définir l'apport... 
Tenir compte du "bien-être animal" ? L'élevage des truies reproductrices en groupe plutôt que dans des stalles individuelles ne semble pas convaincant sur le terrain ; en tout cas, les agriculteurs comprennent plutôt ces contraintes comme des leviers d'économie générale dont ils font les frais. Qui doit  payer pour augmenter la surface d'un bâtiment et donner plus de place aux cochons ?
Force Vie soutient des démarches raisonnées dans l'agriculture, où le bon sens et la solidarité de proximité restent ancrés sur la liberté, comme ce cahier des charges "le cochon de Bretagne" 

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