lundi 31 août 2015

COP21 et Journée mondiale de p. pour la sauvegarde de la création le 1er septembre

La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21) aura lieu du 30 novembre au 11 décembre à Paris. Depuis longtemps déjà des scientifiques, des écologistes, des observateurs de divers métiers nous alertent. Le Pape François a même élargi le sujet en publiant sa lettre encyclique destinée à tous les hommes, pour la sauvegarde de notre "maison commune". Si Nicolas Hulot, Alain Juppé, ou le journal Libération ... y ont trouvé matière intéressante, on peut regretter qu'un Yannick Jadot, député européen EELV, n'ait pas, depuis la fameuse visite au Parlement européen en novembre 2014, donné son avis sur ce long message du Pape face à la situation qu'il dénonce souvent ?
François ouvrira le 25 septembre prochain l'Assemblée générale des Nations Unies. « La façon correcte d’interpréter le concept d’être humain comme "seigneur" de l’univers est plutôt de le considérer comme administrateur responsable. » (cf p.39)
Que les hommes soient ou non croyants, notre maison commune souffre, les plus pauvres souffrent le plus de la pollution de l'air, de l'élévation du niveau des mers... Le cœur des hommes doit s'ouvrir. Désormais, ainsi l'a décidé François pour l'Eglise dont il a la charge, rejoignant ainsi une initiative prise en 1989 par l'Eglise orthodoxe, chaque 1er septembre sera une Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création. Bonne idée ! "... Illumine les détenteurs du pouvoir et de l'argent pour qu'ils se gardent du péché de l'indifférence, aiment le bien commun, promeuvent les faibles, et prennent soin de ce monde que nous habitons..." (cf p.80). Du Gouvernement Français au citoyen de base en passant par les collectivités et associations, chacun, à son niveau, peut agir.

jeudi 27 août 2015

Des diplômes pour adultes en Bretagne

La rentrée est là, avec la communication habituelle sur les poids des cartables, le budget des familles, les emplois du temps et les politiques pour les Temps d'activité périscolaire (TAP), sans oublier les mouvements de protestation annoncés. Mais les adultes qui souhaitent eux aussi préparer un diplôme ?
Le dispositif de validation des acquis de l'expérience (VAE) créé en 2002 par la Loi de modernisation sociale est mieux connu aujourd'hui ; il permet à des personnes ayant totalisé 3 ans d'activité professionnelle dans un secteur de la faire reconnaître par un titre ou un diplôme dans certaines conditions. Ceci facilite, en principe, l'évolution ou l'insertion professionnelle.  Pour autant, la dernière évaluation de ce dispositif remonte à ... 2008, rédigée par le ministre Eric Besson à la demande du Premier Ministre ; et une évaluation en 2011 sur le fonctionnement des jurys de VAE. Où en sommes-nous ?
Compétence essentielle du Conseil régional, la formation se décline sur différents registres, avec ses impacts sur l'emploi et la recherche, ce qui représente un budget de 120 millions d'euros pour 2015. 
3000 dossiers de VAE sont déposés chaque année en Bretagne. Le Conseil régional finance un accompagnement de 10h soit 800 à 1200 € par personne. Mais que fait-on pour les mères qui ont eu un enfant handicapé, une famille nombreuse, qui n'ont pas d'attestation "d'employeur" du fait de leur statut indépendant, et ne peuvent entrer dans le parcours de la VAE ? Il y a là un gisement de compétences insoupçonnées

vendredi 21 août 2015

Le Grec jette l'éponge ? Nous avons autre chose à faire !

Ainsi M. Tsipras démissionne, après avoir tenté un coup de force vis-à-vis de l'Union européenne, des créanciers, et de son peuple ; la réussite fut courte, mais elle a mis en évidence l'impérieuse nécessité d'un travail plus sérieux et plus responsable. Tout le monde est responsable de la situation grecque, mais certains plus que d'autres.
Pendant que M. Poutine continue avec assurance dans la ligne qu'il s'est tracée, soignant son image, que fait notre gouvernement ? 
M. Hollande promet des baisses d'impôt pour les ménages "quoiqu'il arrive" (ce qui paraît particulièrement irresponsable) et s'efforce de concentrer les médias sur quatre sujets  : sur la question agricole, on semble découvrir qu'il aurait fallu une coordination européenne et interministérielle ; sur la question économique, on annonce qu'on redistribue les impôts prélevés sur les uns aux autres, mais est-ce que vraiment le même gâteau, réparti autrement, va susciter une reprise économique ? sur la question de l'immigration, on nous fait croire qu'on bouge, mais la France est le pays le plus frileux sur le sujet, coincé entre une compréhension pervertie de sa devise républicaine et un aveuglement volontaire dû au principe de non-discrimination ; enfin on nous endort avec la COP21 qui, sans que la France n'y soit pour grand-chose, la propulsera sur le devant de la scène internationale.
Bref. Les Français qui regardent, et qui réfléchissent à un avenir responsable, veulent travailler. Qu'on cesse de nous présenter des ... mirages, nous ne sommes pas des moutons

mardi 11 août 2015

Bretagne : attachement à la terre

Aéroports, allongement de la ligne TGV, gestion des activités portuaires, ne l'empêcheront pas : c'est bien par la marche sur nos chemins bretons et à la rencontre des habitants et autres marcheurs qu'on apprend le mieux à aimer notre terre
180 km à pied, pour relier Vannes à Quimper, une semaine avec des arrêts dans des lieux chargés d'histoire, et la rencontre d'acteurs de la vie bretonne dans tous les domaines de la vie, croyants et incroyants, chefs d'entreprise et paysans, marins, mères de famille, ingénieurs ou techniciens de surface...
Mémoire des Vénètes, de Nominoë , de Dom Vincent Ferrier , comme des victimes de l'expédition de Quiberon à Vannes, d'Yvon Nicolazic à Ste Anne d'Auray, puis en Cornouaille la Chapelle de Tremalo rendue célèbre par Gauguin et son "Christ jaune" à Pont-Aven, des druides et des ravages de la Révolution à Melgven, le beau clocher de Saint-Evarzec, et enfin Quimper (Kemper) avec la splendide cathédrale Saint-Corentin rénovée et la statue équestre du Roi Gradlon.
Oui, la Bretagne est vivante, et son histoire s'écrit au présent, non dans les bureaux parisiens mais sur le terrain