vendredi 21 avril 2017

Macron la division, Fillon par raison

Oui ! Malgré ses airs enchanteurs et ses shows à l'américaine, il faut raison garder : Emmanuel Macron a bien divisé en vue de régner.
Divisé la gauche : en ne participant pas à sa primaire, en provoquant la désarticulation de son parti historique et des rattachements en ordre dispersé, chacun choisissant entre loyauté et, croit-il, efficacité.
Divisé la droite : en s'adressant aux centres, il a fait exploser l'alliance de façade recherchée coûte que coûte par Les Républicains avec l'UDI pour faire croire à une majorité large, cette fameuse "union de la droite et du centre".
Alors ? Alors il est temps de franchir les étapes dans l'ordre.
  1. Faire gagner le candidat qui, malgré ses imperfections et les déceptions suscitées, a survécu à toutes les attaques. Rappelons-nous : il y avait unanimité à une époque pour reconnaître que son projet était le seul construit avec cohérence. Ce projet n'a pas changé, c'est celui de François Fillon
  2. Puis exiger que la droite soit enfin droite, c'est-à-dire retrouve ce qui la distingue des autres : du réalisme, une ouverture à la modernité qui soit modérée par la conscience de limites, un respect éclairé de notre héritage, le sens de la transmission, la responsabilité et la liberté, le goût de l'entreprise, une vision de l'homme qui est tellement plus qu'un "individu" ...
  3. Enfin, seule façon immédiate de dire cette exigence, l'élection législative le 11 juin : face au parti LR dont les instances nationales semblent sourdes, à l'UDI réduite à ne parler d'une seule voix que sur le fédéralisme européen et la laïcité, le Parti chrétien démocrate présentera davantage de candidats, pour l'amour de la France. "Stop aux projets gloubi-boulga", les électeurs ne sont pas des moutons, ils pensent à l'avenir de leurs enfants.

1 commentaire:

  1. La raison pour le premier tour, bien sûr, ne serait-ce que pour nous débarrasser de la gauche et faire un pied de nez aux médias.
    Pour le second tour, et pour le cas où FF y serait en compétition avec MLP, compte tenu d' un " noyau dur" de convergences entre la droite ( la vraie) et le FN , par exemple autour des questions de sécurité , de souveraineté, voire d' école ou de famille, puis-je suggérer à FF ne ne pas faire de risettes qu'à la gauche de son camp et de cesser d'insulter ou mépriser ceux qui l'ont défendu ( et il n'y avait guère qu'eux...) quand sa candidature était sur les récifs ?

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